dimanche 6 octobre 2013

Nourritures terrestres.




Je rêvais depuis un mois de cette réunion familiale mais j'avais oublié, qu'organisée par des vieux, elle allait probablement s'éterniser autour de la table, au cours d'un interminable repas, entre-coupé de sketches du meilleur goût  et de trou normand! Certes l'entrée en matière fut grandiose, autour de petits fours et devant un feu d'artifice digne des plus grands! Pour les 50 ans du cousin, il fallait ce jet de lumières les plus folles, à rendre jaloux le maire du coin et ses trois pétards mouillés. 
Voilà bien 20 ans que je n'avais pas vu les cousins, je crois avoir été servie en trognes! Diantre, on vieillit mal: les poils sortent à profusion des oreilles et des nez qui ne cessent de pousser tandis que la taille rapetisse, les ventres des messieurs épaississent au point de devoir pisser sans voir leur engin, les visages empourprent, se veinulent, s'épatent, s'effondrent ; les dos s'arrondissent, la marche se fait lente, mais tous gardent vivacité et humour! (humour potache). La relève arrive, une trâlée de mouflets criaient dans la piscine devant le regard attendri de mères épuisées et blafardes, elles ne montraient pas franchement la joie mais l'épuisement et la galère...
On a cependant pris des nouvelles des vivants, avec bonheur.
Parmi les régalades du week-end, j'ai pu goûter à l'éclade de moules ou terrée, un régal: la moule cuit à l'étouffée, sous les aiguilles de pin qui lui donnent un parfum résiné (?). Sur la photographie, 12 kg de moules ont été rangées côte à côte, bien serrées, par cinq afficionados pendant 30 minutes avant qu'une soixantaine de personnes se jettent dessus comme des goélands derrière un petit bateau au retour de pêche.

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